L’autoproduction d’énergie


Marginale il y a quelques années, l’autoproduction d’électricité devient nécessaire pour respecter les réglementations thermiques et limiter ses coûts en énergies. 

 

RT 2012 : des bâtiments à faible consommation

En vigueur depuis le 1er janvier 2013 pour tous les bâtiments neufs, la RT 2012 oblige à limiter la consommation d’énergie primaire à un maximum de 50 kWhEP/(m2.an) en moyenne : c’est le Cepmax. Cette valeur est adaptée au type de bâtiment, à la localisation géographique, à l’altitudes entres autres.

L’énergie primaire correspond à l’énergie nécessaire à la production d’énergie pour l’utilisateur final. Pour l’électricité, 1kWh = 2,58 kWhEP et pour les autres énergies, 1kWh = 1 kWhEP.

Par exemple, pour une maison à Toulouse de 135m2, il faudra respecter un Cepmax de 45 kWhEP/(m2.an). Si le chauffage est de type pompe à chaleur, la seule énergie utilisée sera l’électricité. Il faudra donc respecter une consommation annuelle maximale de 6075 kWhEP = 2354,65 kWh d’électricité. A titre indicatif, pour un abonnement tarif bleu EDF de 9kVA, cela correspond à un coût maximal de 38€/mois. Ce maximum ne pourra être respecter qu’avec un chauffage très efficace et une consommation très sobre ou une autoproduction d’électricité pour compenser les sur-consommations.

 

RT 2020 : des bâtiments à énergie positive

La RT 2020 qui rentrera en vigueur en 2020 va aller encore plus loin avec l’obligation de construire des bâtiments à énergie positive :

  • la consommation de chauffage ne devra pas dépasser les 12kWhep/(m2.an)
  • la consommation globale du bâtiment devra être obligatoirement inférieure à 100kWhep/(m2.an)
  • la production énergétique issue du renouvelable devra courir les besoins en énergie du bâtiment

En cas de surproduction, le surplus d’énergie est réinjecté directement dans le réseau local.

Par exemple, pour une maison de 135m2, la consommation totale annuelle du bâtiment ne devra pas dépasser 13 500 kWhep = 5 232,56 kWh en électricité. Le chauffage quand à lui devra être très sobre avec une consommation maximale de 1 620 kWhep = 358 kWh pour une pompe à chaleur par exemple.

 

Les solutions d’autoproduction issues du renouvelable

On voit vite que la mise en place d’une solution d’autoproduction issue du renouvelable permet de compenser sa consommation en RT 2012 et sera obligatoire avec la RT 2020. Il existe à l’heure actuelle plusieurs solutions disponibles :

  • les panneaux solaire photovoltaïque : des cellules de silicium produisent de l’énergie électrique lorsqu’elles sont exposées à la lumière. La capacité de production sera dépendante de la localisation, de l’orientation des panneaux et de leur nombre.
  • les panneaux solaires thermiques : un fluide circulant dans des tubes est réchauffé par les rayons du soleil et cette chaleur est transmise au ballon d’eau chaude. Cette eau chaude peut ensuite être utilisée pour l’eau chaude sanitaire, le chauffage à eau ou pour réchauffer l’air injecté dans le bâtiment.
  • les éoliennes : le vent fait tourner les pâles de l’éolienne qui produit alors de l’électricité. Bien que peu répandue pour le moment, des solutions sont développées pour l’adapter à l’habitat individuel (beaucoup plus discret et esthétique que ses immenses cousines…).
  • la géothermie : la température du sol est constante tout au long de l’année à 15°C. Un long tuyaux circulant dans la terre sera utilisé pour réchauffer l’air extérieur en hiver et pour le rafraîchir en été, limitant ainsi les besoins en chauffage.

Afin d’assurer une fourniture d’énergie suffisamment stable, il sera nécessaire d’installer des batteries pour le stockage. Le coût des batteries étant élevé, il est aussi intéressant de mixer les solutions issues du renouvelable afin de limiter les besoins et de lisser la production.

 

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