Bien qu’il soit désormais possible de construire des habitats sans chauffage, la plupart des constructions neuves comprennent un chauffage et celui-ci peut représenter un poste de dépense très important pour l’habitat existant. Nous allons ici revenir sur les différents types de chauffage individuels. Dans des articles ultérieurs, nous rentrerons dans le détail de la régulation du chauffage et nous regarderons ce qu’apporte leur intégration en domotique. Cet article décrit les systèmes les plus communs et pourra ne pas être exhaustif.
Les différents types de chauffage
Il existe de nombreuses solutions de chauffages qui varient par l’énergie source, la solution de production de chaleur et le mode de distribution de celle-ci.
L’électricité est source de chauffage dans le cas des radiateurs électriques, du chauffage au sol électrique et des pompes à chaleur. Les pompes à chaleur produisent soit de l’air chaud qui est ensuite distribué dans les pièces selon la demande soit de l’eau chaude. Le gaz ou le fioul permettent de faire fonctionner une chaudière qui produit de l’eau chaude. Le bois sera utilisé soit pour combustion dans une chaudière qui produira de l’eau chaude soit dans un poêle à bois ou une cheminée qui réchauffera l’air ambiant. Parfois un système de récupération de l’air chaud permettra de distribuer celui-ci dans d’autres pièces.
La distribution du chauffage
Dans le cas des radiateurs électriques, du chauffage électrique au sol et des poêles ou cheminées, chaque source distribue directement la chaleur autour d’elle.
Dans le cas de la production d’eau chaude (pompe à chaleur ou chaudière), celle-ci est ensuite distribuée dans les différentes pièces via un réseau et pour la restitution des radiateurs, du chauffage au sol voire un plafond chauffant.
Dans le cas de la production d’air chaud, celui-ci est envoyé vers les différentes pièces via des gaines.
La régulation et programmation du chauffage
La production ou pas de chaleur par la ou les sources de chauffage est déterminée par la demande de chauffage de l’habitat. Dans la plupart des situations, une régulation globale est mise en place avec la présence d’un thermostat qui régit la marche ou l’arrêt de la production de chaleur.
Nos activités ne sont pas les mêmes dans les différentes pièce d’un logement et la température de confort dans celles-ci ne sont pas les même. Par exemple, il est conseillé une température entre 19 et 21°C dans le salon mais seulement 16 à 18°C dans les chambres et à l’inverse 22°C dans la salle de bain. Afin d’avoir une gestion plus fine du confort thermique, une régulation par pièce est proposée. Celle-ci permet d’adapter la distribution de chaleur à la consigne sachant qu’en fonction de l’orientation et des surfaces extérieures, les variations de température dans les pièces ne seront pas uniformes. Par exemple, une chambre orientée plein sud bénéficiera d’un apport solaire très confortable quand une chambre orientée à l’est en bénéficiera moins et aura donc besoin de plus de chauffage pour compenser les déperditions (vitres et murs). La régulation par pièce permet d’ajuster continuellement la distribution de chaleur aux conditions de chaque pièce. La norme européenne EN 15232 identifie d’ailleurs bien que cette régulation par pièce améliore les économies d’énergie.
Enfin, il sera important de programmer son chauffage afin d’éviter de consommer trop lorsque l’on est au travail et la nuit. L’abaissement de la consigne de 1°C permet d’économiser 6 à 7%.
Conclusion
Comme vous pouvez le voir, les solutions de chauffage sont multiples et différentes solutions existent. L’intégration du chauffage dans l’installation domotique permet une gestion complète de l’habitat et d’améliorer le confort et les économies. Le choix des solutions d’intégration domotiques vont dépendre du type de chauffage et de sa compatibilité domotique.